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Après avoir présenté au lecteur l’exposé des moyens divers employés pour arriver à la connaissance de l’heure d’arrivée de la secousse dans les différents points d’une région ébranlée par un tremblement de terre, jetons un coup d’œil sur les résultats numériques qui ont été recueillis dans les principaux séismes étudiés jusqu’à ce jour.

Quand on considère ces nombres on est frappé de l’inégalité extrême des résultats obtenus. La liste qui suit, dressée d’après les données provenant des auteurs les plus recommandables, va mettre le fait en évidence.

Volger a trouvé pour la vitesse de propagation superficielle dans le tremblement de terre de Amt-Gehren 742 mètres ; pour celui de Saint-Goar 567m,6 ; pour celui de la Basilicate 259m,7.

J. Schmidt a obtenu pour le tremblement de terre du Rhin du 29 juillet 1846 une vitesse de 459 mètres. Il a calculé, d’après les renseignements recueillis dans les documents de l’époque, que le tremblement de terre de Lisbonne du 1er novembre 1755 avait dû se propager avec une vitesse de 2488 mètres. Pour ce même séisme Mitchel avait trouvé une vitesse de 1390 mètres et Mallet des vitesses variant de 500 à 1500 mètres suivant les directions.

Von Lasaulx a trouvé pour le tremblement de terre

    truments séismiques employés dans les observatoires italiens. La note de M. Offret publiée dans les Comptes rendus (t. CIV, p. 1150) fournit des renseignements intéressants sur la manière dont ils ont fonctionné, lors du tremblement de terre du 29 février 1887.