Page:Fouqué - Les Tremblements de terre.djvu/91

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Ce procédé a l’avantage d’être indépendant du tracé des homoséistes et de la détermination de l’épicentre, mais il est évident que dans la pratique il ne vaut pas mieux que le premier procédé de Mallet et la forme mathématique sous laquelle il se présente n’ajoute rien à sa précision.

Il n’a jamais été mis en usage.

L’opinion défavorable que nous venons d’émettre sur les ingénieux procédés, que nous venons d’exposer, est actuellement partagée par la plupart des hommes compétents ; on ne se fait plus guère d’illusion sur la possibilité de tirer parti de ces conceptions. Il n’en est pas de même pour une autre méthode dont la première idée paraît remonter à Hopkins, mais qui a particulièrement été développé et préconisée par Seebach. Elle est fondée sur la considération de l’heure du commencement de la secousse en des points inégalement distants de l’épicentre. Déjà, nous avons dit que l’extension du mouvement dans un tremblement de terre se faisait différemment, suivant que le centre d’ébranlement avait son siège à faible distance de la surface du sol ou qu’il était, au contraire, profondément situé. Dans le premier cas, les secousses se propagent avec une vitesse sensiblement uniforme ; les courbes homoséistes, représentant les lieux où la commotion se