Page:Fournier - Mon encrier (recueil posthume d'études et d'articles choisis dont deux inédits), Tome II, 1922.djvu/104

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Alors, se serrant plus étroitement à ses monuments et à ses ruines, elle se tourne vers son auguste aïeule. Elle évoque « les jours altiers de la force romaine », et elle croit trouver, dans ces souvenirs, comme un dernier réconfort et un espoir suprême :

Par la grandeur des souvenirs,
Toi qui nous sanves l’espérance…

C’est l’invocation de Mistral au début de Calendal.

Pèr la grandour di remembranço,
Tu que nous sauvès l’esperanço !…