Page:Fréchette - Les Fleurs boréales.djvu/88

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Le temps sur nos amours jeta son froid linceul…
L’oubli vint ; et pourtant, — colombes éplorées, —
Vers ce doux nid, témoin de tant d’heures dorées,
Plus tard, chacun de nous revint souvent… mais seul !

Et là, d« souvenir en évoquant l’ivresse,
Qui cherchions-nous des yeux ? qui nommions-nous tout bas ?
— L’un l’autre, direz-vous ? — Oh ! non : c’était, hélas !
Le doux fantôme blanc qui fut notre jeunesse !