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Voici l’âpre Océan.
La houle vient lécher
Les sables de la grève et le pied du rocher
Où Saint-Malo, qu’un bloc de sombres tours crénelle,
Semble veiller debout comme une sentinelle.
Sur les grands plateaux verts, l’air est tout embaumé
Des arômes nouveaux que le souffle de mai
Mêle à l’âcre senteur des pins et des mélèzes,
Qu’on voit dans le lointain penchés sur les falaises.
Le soleil verse un flot de rayons printaniers
Sur les toits de la ville et sur les blancs huniers