Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/208

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Beaucoup de personnes, pendant le siége, ont mangé des chats ; elles affirment que c’est un comestible excellent en gibelotte. Ce comestible, c’est le Gérard qui le procure. On doit donc lui en savoir gré.

Une particularité : les chats des grands quartiers de la ville sont plus difficiles à prendre, mais plus appréciés que les autres, parce qu’ils sont mieux nourris.

Que si l’on nous demande quel est le genre du Gérard, nous répondrons qu’il a presque toujours des péchés correctionnels sur la conscience ; qu’il ne fait rien que ce métier assez lucratif ; qu’il reconnait lui-même qu’il est un « soleil » et qu’il s’est intitulé Gérard en souvenir du grand tueur de fauves algériens, Jules Gérard.

Voilà un hommage posthume auquel ce dernier ne s’attendait certainement pas.