Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/331

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régime : un énorme carrick vert à collets superposés, qu’il agrémentait d’un chapeau haut de forme. Dans les derniers temps de sa vie, resté canardier par conviction, il assista à l’éclosion de la presse ; il s’était même fait une spécialité, en vendant l’Époque, un énorme journal qui ne valait pas moins de cinq sous.

Plus près de nous, parmi les impresario des théâtres de marionnettes, nous ne pouvons oublier Basté, qui, après avoir été quelque temps décrotteur, rue Sainte-Croix-des-Pelletiers, ouvrit dans la rue des Capucins un théâtre d’ombres chinoises. Après avoir été quelque temps associé avec le père Legrain, il ouvrit, rue Lafayette, un atelier de photographie bien connu.

Parmi les rivaux de Morainville, nous avons cité le père Lajoie, un des types les plus connus du Rouen populaire. Si Morainville fut aubergiste et exerça quelques petits métiers, ne fût-ce que celui de vendeur d’instruments pour savoir l’heure sans montre, le père Lajoie, de son côté, à son métier de chanteur populaire,