Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/333

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la jeune Thémire, la Chanson des Douillons,

Les filles ainsi que les garcons,
Sont très-contents de mes douillons.

la Reine de Prusse, l’Amour fugitif, Vive la Pompe, le vieux ménétrier Thomas, et bien d’autres qui sont réunies dans quelques cahiers : le Chansonnier du père Lajoie, l’Almanach chantant du père Lajoie pour 1817, le Recueil de romances nouvelles par le père Lajoie. Marchand de berlingots, le père Lajoie se promenait, lançant avec adresse ses paquets de bonbons jusqu’au premier étage, et chantant gaiement :

Lajoie n’est pas mort !
Puisqu’il vit encor.
Accourez la pratique,
Lajoie, en un mot,
D’un bon berlingot
Vous guérit la colique !

À ses diverses professions, Lajoie joignait celle de violoneux pour noces, un métier populaire qui n’est pas encore disparu. Dans un de ses almanachs chantants, lui et sa famille préviennent, en efet, les personnes qui désirent des musiciens pour