Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/110

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Dont la banalité le dispute à l’obscène, —
Et puis où sont
Où sont les sisters Barrisson ? —
Non, Madame, je ne suis pas
Votre chat ! —

Et j’ai dit : — Non plus le destin
Ne m’a pas fait votre lapin,
Et veuillez, non plus, s’il vous plaît,
Ne m’appeler votre poulet :
Parmi le serpolet, le thym,
Dans les clairières,
Laissez dormir jusqu’au matin,
Au clair de lune, les lapins,
Rangés en rond sur leurs petits derrières : —
Et laissez, combien loin des foules,
Et de tous ces fiacres qui roulent,
Et laissez, sans les éveiller,
Tous les poulets au poulailler,
Endormis, depuis très longtemps, comme des poules…
Non je ne suis, Mesdames, s’il vous plaît,
Ni votre lapin, n’est-ce pas, ni votre poulet ! —