Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/118

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            C’est qu’aussi il n’y en a guère
    Dont les parents puissent être aussi fiers,
Et qui soient aussi forts en histoire de France.
            Il faut bien qu’on le récompense,
            Il vient encore d’être premier.
(La composition était sur Jeanne d’Arc.)
            On est allé voir les baraques,
            Les baraques du premier janvier.

Et maintenant, tant pis si l’on rentre en retard !
            Tant pis si maman gronde un peu
Que le plat trop longtemps, attendit sur le feu :
C’est la vie, c’est la grande vie du boulevard !

Grenadine à l’enfant, au père absinthe verte ;
            — Puis, vous nous apporterez
            Tous les journaux illustrés, —
            Pour que la fête soit complète !

(Admirer de Forain le crayon incisif
            En savourant l’apéritif !
Joie ! à nous Hermann Paul, Caran d’Ache, et Willette !)