Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/158

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                La transperçait de mille traits :
                Pour offrir le rhum, et le lait,
                        Avec
                L’assiette de gâteaux secs,
Avoir aussi une petite demoiselle…
                Et elle rentrait, triste à crier,
                En songeant, hélas ! que chez elle,
Nulle enfant ne viendrait tendre le sucrier…

                Un jour, à l’heure où l’on servait
                        Le café,
        Monsieur Durand, jovial, dit : — Qui a fait
Une bonne surprise à sa poupoule en sucre ! —
        Sans hésiter : — C’est le coco en or ! —
Répondit Madame Durand ; car, bien qu’ils fussent
                Mariés depuis plus d’un lustre.
De ces termes d’amour ils se servaient encor.

Et là-dessus, l’aimable époux sort de sa poche
Une langouste ; la langouste s’approche
De Madame Durand, étonnée et ravie ;