Et, pour des noces, les landaus :
Mais, c’est son crâne qu’ils piétinent, tous leurs chevaux !
Où faut,
Où faut-il donc que ces gens aillent,
Vers quelles besognes, quelles ripailles ?
Ah ! pourquoi sont-ils si pressés !…
Le malheureux va trépasser :
— Un peu de paille !…
Par grâce, répandez, Messieurs, devant le seuil
Que peut-être demain franchira mon cercueil.
Oh ! par pitié, un peu de paille !… —
La paille, la paille d’or !… en un délire,
Le moribond songe aux guérets,
Où, jeune collégien, il courait,
Quand sa tante Clara l’invitait à venir
Dans sa propriété des environs de Guéret,
(Creuse) —
— C’est là que s’écoula son enfance heureuse. —
Temps béni où les bébés portent de grands cols,
Et ignorent la passion funeste des alcools !
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