Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/220

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

                        Lorraine, Alsace…
        Mais il suffit, passons — et toi, repasse !
                Puis un jour vint, jour regrettable,
                Où le simple couteau de table
                        Ou de cuisine,
Dont l’honnête rémouleur, pour quelques centimes,
Avait, inconscient, fait tranchante la lame,
                Dans le sein d’une vieille dame,
Fut plongé soudain par une main assassine :

                Et le rémouleur, depuis lors,
Répugne à toute lame, instrument de la mort ;
        Avec le même sifflement sourd,
        Près des squares ou dans les cours,
        Sa roue pourtant tourne toujours.
                — Kz, Kz, Kz, Kz, —

        Et des nourrices sont autour :

        Car s’il tourne toujours la roue,
C’est pour que les bébés que portent les nounous,
                Cédant au bruit qui les incite, —