Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/226

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Cher Phoque, allons, montrez-vous plus allègre,
            Un peu de cœur, et, pas de trac :
Espérez dans l’aménité de Monsieur Leygues,

            Vous connaissez bien Lintilhac ?…

            Mais, au demeurant, j’imagine
            Que c’est surtout M. Lockroy
Qui vous doit protéger ; j’irais chez lui tout droit,
Car les phoques, c’est bien encor de la marine… —

            Mais le Phoque, des larmes pleins les yeux,
            Et qui soufflait avec effort :
— Hélas ! dit-il, comment tous ces messieurs
Daigneraient-ils s’intéresser à notre sort ?

            Sans aide, sans protection,
Contre l’adversité il nous faut nous débattre :
Ainsi nous condamna la nature marâtre,

            Les Phoques n’ont pas le bras long. —