Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/46

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


PARALLÈLEMENT


Parallèles
D’un parallélisme éternel,
Les rails s’en vont à l’horizon,
Et jamais, entre eux, ne feront
Des rondes, —
Jamais, jusques au bout du monde,
Les rails ne se rencontreront.

Et ils poursuivent leur chemin,
Chacun de son côté, solitaire :
Ils ne connaîtront pas le seul bonheur sur terre,
Cette douceur de la main dans la main.