Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/71

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LE VISITEUR


— Messieurs les freins, j’ai bien l’honneur,
Car je suis votre visiteur. —

Et le visiteur passe, frappant du marteau,
Toc, toc, — sans ôter son chapeau,
(Manque d’éducation première) ; —
Serait-ce pour cela qu’un peu collets montés,
Les freins, à l’impoli, malgré,
Malgré tous ses coups répetés,
Ne répondent jamais : Entrez ! —
D’ailleurs, lui, ne s’en émeut guère.