Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/79

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Et nous rabattrons notre casquette,
Soigneusement, sur nos deux oreilles.

Et nous ne nous ferons pas faute,
Car on ne prend jamais trop de précautions,
De prendre en outre quelque chose
Dont notre estomac se réchauffe,
Aux stations :
— Bouillons, — bouillottes, —
Bouillottes, — bouillons.

Que si maintenant notre botte
Frileuse frôle la bottine
De notre mignonne voisine,
Que personne ne s’en chagrine :
C’est le vrai jeu de la bouillotte ;

Chères confidences des souliers,
Entre deux gares roman d’une heure,
(C’était peut-être le bonheur…) —
Et si l’hiver est dans nos pieds,