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Vie

de Massachusett, paroissant saillantes à quelques personnes, les firent parler de la feuille et de ceux qui la publioient, et, en peu de semaines, les engagèrent à devenir nos souscripteurs. Beaucoup d’autres suivirent leur exemple ; et le nombre de nos abonnés continua à s’accroître.

Ce fut un des premiers bons effets des peines que j’avois prises pour apprendre à former mon style. J’en retirai un autre avantage ; c’est qu’en lisant ma feuille, les principaux habitans de Philadelphie, virent dans l’auteur de ce papier un homme si bien en état de se servir de sa plume, et jugèrent qu’il convenoit de le soutenir et de l’encourager.

Les loix, les opinions des membres de l’assemblée et les autres pièces publiques s’imprimoient alors chez Bradford. Une adresse de la chambre au gouverneur de la province, sortit de ses presses, grossièrement exécutée et avec beaucoup d’incorrection. Nous la réimprimâmes d’une manière exacte et élégante, et nous en envoyâmes une copie à chaque