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Vie

et qu’il devoit servir de base à la postérité, pour établir un séminaire de savoir, plus étendu et analogue aux circonstances qui auroient lieu dans le temps ». — Malgré cela, on s’est étayé naguère de l’autorité du docteur Franklin, pour prétendre que le latin, le grec et les autres langues mortes, étoient un embarras dans le plan d’une éducation utile ; et que le soin qu’on avoit pris de fonder un collège plus étendu que le sien, avoit été contraire à son intention et lui avoit occasionné du mécontentement.

Si ce que nous venons de citer plus haut, ne suffit pas pour prouver la fausseté de cette assertion, les lettres, que nous allons transcrire, achèveront de la démontrer. Un homme, qui venoit de publier des idées sur un collège propre à un pays encore peu avancé, c’est-à-dire, à New-York, envoya son pamphlet à Franklin, et lui demanda quelle étoit son opinion à ce sujet. Franklin lui répondit. Leur correspondance, qui dura environ