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Page:Froissart - Poésies (1829).djvu/282

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POÉSIES

Car vous en estes droisturiere
Dou pourvéir.

Mon corps se part, le coer se pasme ;
Car vo vair oeil qui son droit dart
L’ont si attaint que, sans la flame
Qui nuit et jour l’art et enflame,
N’aurai séjour tempre ne tart
Au departir.


Dou virelay lors plus ne fis ;
Dont je croi que je me mefis,
Car encor y deuïst avoir
Dou mains un ver, au dire voir.
Mès quant accompagnié on est
Avec les gens, tel fois il n’est
Aucun parler ou aucun compte
Dont il convient c’on face conte,
Et que son penser on delaie.
Ce me fist faire la delaie
Dou virelay que n’en fis plus ;
Car ne voloie là que nuls
Sceuist que je fuisse en penser,
Car donné euisse à penser
À ceuls qui tout à paix estoient
Et qui avec moi s’esbatoient.
Nous chevauçames tant adont
Le jour premier et le secont,
Et ceuls qui nous embesongnierent,
Qu’onques cheval ne ressongnierent,
Que nous venins à une ville