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Page:Froissart - Poésies (1829).djvu/396

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POÉSIES

» Que j’ai del astrologyen ;
» Et celles de si grant engien
» Et si magistraus faisoit estre
» Que trestout ce qui pooit nestre
» Ne dessous leurs èles comprendre
» À elles estoit à reprendre.
» Et ces branches cleres et nettes
» Figuroit-il aux sept planettes.
» À cascune un nom arrestoit.
» La Lune la première estoit ;
» La seconde Mercurius,
» Et la tierce appelloit Venus ;
» Le Soleil nommoit la quatrime ;
» Et Mars prendoit pour le cinquime.
» La sisime, qui bien le nombre,
» Jupiter le mettoit en nombre.
» La septime, selonc son us,
» Appellée estoit Saturnus.
» Ensi les ai nombrées toutes.
» Il en y a de moult estoutes,
» De douces et de felenesses.
» Et pour ce que tu es en esses
» À penser sus ceste matere,
» Je te dirai de quel mistere
» Elles sont, selonc l’astrologe
» Où grant philozophie loge.
» La Lune coustumierement
» Gouverne tout premierement
» L’enfant, et par quatre ans le garde,
» Et sus sa noureçon regarde.