éléments (Dhâtus ; Kaï) et les soixante-quinze conditions (Dharmas[1] ; Hô). Chacune de ces conditions y est posée sous trois formes : la première « affirmative », la seconde « négative », la troisième qui n’est « ni affirmative ni négative. » Tous ces termes techniques sont employés pour expliquer tous les dharmas dont les uns forment les composés (SAṂSKṚITA ; ou-i) et les autres les non-composés (ASAṂSKṚITA ; Mou-i). Il y a encore les quatre vérités sublimes (Satyas ; Taï) et les onze enchaînements mutuels des causes (Nidânas ; En-gui).
Voici maintenant quels sont les soixante-quinze Dharmas[2] et comment ils sont groupés :
1o Les soixante-douze premiers sont les Saṃskṛita Dharmas (composés). L’Asaṃskṛita (non-composé) comprend les trois autres. Les soixante-douze Dharmas qui composent les Saṃskṛita-Dharmas sont groupés dans les quatre catégories suivantes :
I. Formes ou matérialité (Rûpas ; Shiki) au nombre de onze à savoir :
- ↑ Aucun des termes techniques de la métaphysique bouddhique n’est peut-être plus difficile à rendre que ce mot de dharma ; le sens en est si étendu qu’il faut se résigner à le traduire par des à-peu-près. Dans la littérature brahmanique de l’Inde, ce mot signifie presque toujours loi ; toutefois il désigne aussi, particulièrement en philosophie et en grammaire, les attributs du sujet, les mots de l’être. Dans le Triratna « les trois Joyaux » du Bouddhisme : Bouddha, Dharma, Saṃgha, Dharma désigne la loi religieuse.
- ↑ Se reporter au tableau ci-contre.