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LE BOUDDHISME JAPONAIS

6o Arrivée à la destruction[1]. Nirodha-samâpatti. Metsou-jin-jô
7o Vie Jîvita. Myô-kon
8o Naissance Jâti. Shô
9o Existence Sthiti.
10o Décadence Jara. I
11o Non-éternité, c’est-à-dire mort. Anityatâ. Métsou

Les quatre conceptions ci-dessus (8-11) sont appelées les quatre formes des choses composées (Shi-ou-i-sô).

12o Nom Nâma-kâya Myo-shin
13o Mot Pada-kâya Kou-Shin
14o Syllabe Vyañjana-kâya Mon-Shin

Il y a ainsi soixante-douze Saṃskṛita-Dharmas qui appartiennent aux cinq agrégats (Skandhas). Les trois suivants sont Asaṃskṛitas ; ils complètent les soixante-quinze Dharmas, expliqués dans l’Abhidharma-koça-çâstra. Ils ne sont pas renfermés dans les cinq agrégats, leur nature étant toute spirituelle :

1o Cessation consciente de l’existence Pratisamkhyâ nirodha Thiakou-metsou
2o Cessation insensible de l’existence Apratisaṃkhyâ nirodha. Hi-thakou-metsou
3o Espace Akâça Ko-kou

Les soixante-quinze Dharmas, comme nous l’avons vu ci-dessus, sont divisés en deux classes : Dharmas

  1. Le texte chinois ajoute à cette traduction la glose suivante : (arrivée) de l’homme vénérable.