Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/125

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simile d’une « carte topographique » dressée, en août 1782, par le sieur Stevenel, géomètre, lors du procès intenté au sieur Gabriel Paxion pour construction d’un « halier » sur le terrain communal. (Archives communales antérieures à 1789. F.F.VIII.).
Renvoy. – a) premier état du halier suivant l’indication des maires, sindics et élus dont il ne reste aucun vestige. Les quatre piquets marqués par le plan ont été plantés par les indicateurs. – b) Second état dudit halier dont il en reste deux bouts de poteaux coupés près de terre et emplacement de deux autres, ponctués comme il se voit dans la figure entre les lignes ponctuées rouge. – c) État actuel du dit halier, construit en charpente, surmonté par des montants et sablières, lequel est revêtu en planches, avec deux portes sur la rue, une opposée à celle à deux vantaux et un escalier, lequel halier a hauteur de 16 pieds 4 pouces, depuis le sol jusqu’au dessus de la panne faîtière. Nota. – Toutes les dimensions sont mesures du Roy.

1892 – Principale rue de Gérardmer. Nous donnons, ci-dessous, d’après le plan au 1/2000e dressé, pour le centre de Gérardmer, par M. Félix Martin, maire, la même superficie de terrain que celle figurée dans le plan de 1782, soit cent dix ans plus tôt. L’échelle du plan est ramenée à la première, soit environ 1/684.

Chaumes

On désignait autrefois sous le nom de chaumes les vastes pâturages situés au sommet des monts qui séparent les Vosges de l’Alsace ; les chaumes ou monts chauves (en latin calvi montes), auraient, au dire de plusieurs historiens, donné leur nom à un des grands pagi de la période gallo-romaine, le Calvomontensis pagus (Chaumontois), lequel s’étendait depuis les montagnes des environs de Gérardmer jusqu’au confluent de la Meurthe et de la Moselle, à deux lieues environ au-dessous de Nancy. On a vainement cherché à établir quel avait été le chef-lieu de ce vaste territoire ; il n’y a eu jusqu’à présent, à cet égard, que des hypothèses plus ou moins fondées, plus ou moins admissibles.