Mais ce mot allemand signifie passage ; en sorte qu’en disant Col de la Schlucht, on dit col du col (comme lac du lac de Gérard pour lac de Gérardmer)[1].
Citons encore : Le Col de Grosse-Pierre (1.008m d’alt.) – Sapois (832m d’alt.) – Martimprey (800m d’alt.) – Le Col du Surceneux (826m d’alt.)
Collet Petit col.
Le Collet, à 2 kilomètres de la Schlucht.
Parfois, la configuration du lieu a contribué à l’appellation.
Ainsi :
Haut. Haut-du-Phény. – Haut-des-Xettes.
Bas. Bas-des-Xettes. – Bas-des-Bas-Rupts. – Granges-Bas, hameau.
Fond. Le Fond-du-Beillard. – Le Fond-de-Celley.
Brèches. Lieu défriché, essarté. D’où l’on a fait : Les Bruches, lieu dit. – La Grande-Breuche. – La Breuchotte (autrefois La Brochatte). – La Broche-du-Lard, corruption de La Broche de l’air, lieu défriché où l’air se faisait sentir. – La Broche-du-Pont (autrefois La Breuche).
Cercenée. De l’ancien patois cercer, écorcer ; autrefois, pour faire périr les arbres, comme le bois avait peu de valeur, on ne se donnait pas la peine de les abattre ; on les écorçait sur place et ils séchaient ; ils étaient cercés, c’est-à-dire arrachés.
Les lieux cercés, défrichés, sont devenus des cercées, des cercenées, des cerceneux, des surceneux. À la suite de ce mot, le montagnard ajoutait d’habitude son nom. C’est ce qui explique l’origine des mots suivants :
- ↑ Il est vrai que ce mot, si répandu, s’est francisé en dehors de sa signification allemande.