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14 francs et deux fromages. Depuis ces années il n’a plus voulu payer par année que 7 francs et un fromage qui a été vendu 2 francs 4 gros.

Une déclaration de la communauté de Gérardmer[1], datée de 1708, est ainsi conçue :

Chaque habitant faisant feu et ménage doit à S. A. R. et au Chapitre de Remiremont 2 francs pour droit d’affouage, pâturage et marnage dans les bois qui sont communs à Sadite Altesse et au dit Chapitre, et 1 franc 6 gros aux officiers et forestiers d’Arches et Bruyères.

Les habitants doivent au domaine 910 francs de cens annuel, tant pour héritages acensés anciennement, qu’aultres appelés les terres de surcroît, et pour rachat de faciende de tavernes… sont mainmortables à S. A. R. et au Chapitre pour les meubles seulement. Ceux qui résident aux respandises sont mainmortables à S. A. seule, aussi pour les meubles seulement.

Armoiries de Gérardmer

Pendant plus d’un siècle, Gérardmer n’avait pas retrouvé ses anciennes armoiries ; elles furent retrouvées pour la première fois à Nancy, en 1884, par M. V. Cuny, originaire de Gérardmer, et la découverte en fut publiée dans le journal de L’Archéologie lorraine, numéro de Juin de la même année, par M. Léon Germain.

Cette découverte faite au dehors nous a engagé à redoubler d’activité dans nos recherches parmi les archives communales pour retrouver l’emblème communal. Nos efforts ont été couronnés de succès, et au mois de Décembre 1891, dans une liasse de papiers non catalogués, nous avons trouvé une empreinte absolument intacte et entière du sceau de Gérardmer au siècle dernier.

  1. Archives communales C.C.IV.