belles vaches comme la fermière de Celles, j’apprendrai à labourer, à tailler les arbres, à soigner les bêtes, n’est-ce pas, mon oncle ? Oh ! que ce monsieur est brave et honnête tout de même, de rembourser ainsi les dettes de son père ! Mon oncle, je prierai Dieu pour lui tous les jours de ma vie.
— Tu auras raison, Julien, dit l’oncle, car ce souvenir te rappellera constamment que l’honneur vaut toutes les fortunes du monde : un honnête homme estime plus haut que tout le reste un nom sans tache.
Le soir même nos trois amis, après avoir rendu visite au vieux sabotier Étienne et à sa femme, repartirent pour la France. Ils avaient résolu d’aller retrouver Guillaume, en passant par Paris pour y recevoir les fonds de l’oncle Frantz.
André et Julien étaient ravis de passer par Paris. — Nous n’y resterons pas longtemps, dit l’oncle Frantz ; néanmoins je profiterai de notre passage pour vous faire connaître un peu la capitale de notre chère France.
Cette fois on avait pris trois places dans le chemin de fer.
On arriva le lendemain à cinq heures du matin. Après