dans le désert : en certains pays les hommes l’ont
apprivoisée et montent sur son dos comme sur celui d’un cheval. Ils
virent encore bien d’autres animaux, une vaste volière contenant des
oiseaux de toute sorte dont le charmant plumage miroitait au soleil,
et ailleurs, dans des cages spéciales, des vautours, des aigles ;
puis, par tout le jardin, dans de petites cabanes, c’étaient des
moutons de toute sorte, des chèvres, des espèces étrangères de biches
et de bœufs, des loups, des renards, des animaux sauvages.
Ils passèrent enfin devant les vastes serres qui étaient à demi entr’ouvertes, car le temps était beau et le soleil donnait en plein. Là s’étalaient les plantes des pays chauds avec leurs feuilles et leurs fleurs étranges.
— Mon oncle, dit Julien, savez-vous à quoi servent toutes ces serres pleines de plantes et tous ces arbres étrangers.
— Mais, Julien, elles servent d’abord à nous faire connaître et étudier la végétation des autres pays ; il y a toute une grande science qui s’appelle l’histoire naturelle et qui étudie les plantes et les animaux de la nature ; eh bien, c’est ici, dans ce vaste jardin, que cette science trouve à sa portée les