Page:Gacon-Dufour - Contre le projet de loi.djvu/50

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pagne que l’ennui ; son époux, par un penchant involontaire même à l’homme sensé et raisonnable, va chercher l’amusement ailleurs que dans sa maison ; la solitude la plus affreuse est le lot de la femme ignorante. Dépourvue des charmes de la jeunesse, elle n’a d’autre ressource que de calomnier celles qui sont jeunes et belles. Sachent lire, elle trouverait des jouissances dans l’étude, et se consolerait même de l’abandon de son époux.

« La raison veut que les maris soient les seuls livres de leurs femmes ; livres vivans, où nuit et jour elles doivent apprendre leurs destinées ».

Elle est jolie cette destinée ! Mais aussi combien cette raison là est déraisonnable ! Si monsieur est un