Page:Gallonio - Traité des instruments de martyre.djvu/117

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Ce ceinturon, qui est porte en sautoir de 1 epaule droite a la hanche gauche, comme un baudrier, ne doit etre ni trop serre ni trop lache.

Nous voudrions ici faire observer au lecteur un point, savoir que la Constance des soldats Chretiens etait telle, et tel aussi leur desir brulant de souffrir pour Tamour du Christ que c est une chose tres frequente de trouver mentionne le fait que, volontairement et au mepris des empereurs paiens et autres officiers superieurs, ils rejetaient leur ceinturon. Ainsi, nous lisons sur saint Hesychius : Maintenant, c etaitun soklat et,ayant entendu lire 1 ordre de Maximianus, decretant que quiconque refuserait de sacrifier aux idoles, devait rejeter son ceinturon, soudain, et de son propre mouvement, il deboucla le sien ; et encore sur saint Eudoxius et ses saints companions : Eudoxius defit immediatement son ceinturon ct le lanca a la figure du commandant. Get acte semblant a ses compagnonr. un appel direct et une emulation, le nombre entier de ceux qui se trouvaient alentour, cent quatre en tout, defirent aussi leur ceinturon et le lancerent a sa figure.

Tout cela dit sur les peines et les punitions infligees aux soldats Chretiens.

BATONS ET SCORPION S

Les batons avec lesquels on frappait les prisonniers sont souvent mentionnes dans diverses pieces de Plaute, par Valerius Maximus, par Ciceron, ainsi que par Prudentius dans son Hymne a saint Remain.

Les batons, parmi les Anciens, etaient de plusieurs sortes les uns en bois d orme, comme le dit Plaute dans Asinaria :

Ipsos, qni tibi snbuectabant rure hue virgas ulmeas...