urdu, on peut le considérer comme une sorte de Tazkira.
Cet ouvrage se compose d’extraits des Dîwâns de Walî, Dard, Saudâ, Mîr, Jurat, Haçan, Nacîr, Mamnûn, Nâcikh, Mûl-Chand, Zauc et Mumin. Il a été rédigé en 1260 (1844), il a été lithographié à Delhi, en 1842, et il forme un petit in-4o de 273 pages de 20 lignes à la page. Dans une préface de vingt-trois pages, Sabhâyî s’occupe de la métrique adaptée à l’hindoustani et des principaux poëmes usités dans cette langue. Le tout est acompagné d’exemples bien choisis. L’ouvrage intitulé Khulaça diwanha « Choix parmi les Dîwâns », imprimé aussi à Delhi, paraît être le même que l’Intikhab. »
Sahbâyî est âgé d’environ 60 ans[1] ; il n’a écrit qu’un très-petit nombre de vers, mais on lui doit, outre l’ouvrage précédent, 1o une traduction en urdu de la Rhéthorique persane intitulée Hadayik ulbalagat[2], ou plutôt une imitation de cet ouvrage pour l’adapter à la poésie hindoustanie ; 2o une grammaire hindoustanie, rédigée en hindoustani ; trois traités sur les énigmes, mu’amma, les expressions difficiles à comprendre, alfaz-i muschkila[3], et d’autres ouvrages.
XXX. Suhuf Ibrâhîm « les pages d’Ibrâhîm », ainsi nommé du prénom de l’auteur Khalîl, à qui on doit aussi son Tazkira persan.
- ↑ Puisque, selon Karîm, il avait environ quarante ans, en 1847. Toutefois le docteur Sprenger, qui l’a connu, dit qu’il était âgé de soixante ans (en 1854).
- ↑ Ma « Rhétorique des nations musulmanes » est basée sur cet ouvrage.
- ↑ C’est plutôt une explication de l’ouvrage de Tek-Chand, lequel porte ce titre. L’ouvrage de Subhàyî a été imprimée en 1847.