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doustanis, anciens et modernes, que Macbûl (Miyân Macbûl Nabî) de Delhi avait réunis, mais qui fut malheureusement détruite par un incendie[1].


Je ne parle pas ici des catalogues proprement dits. On sent toutefois qu’ils peuvent être d’une grande utilité surtout pour la partie bibliographique. En ce genre j’ai tiré surtout parti, dans mon « Histoire de la littérature indienne, » du catalogue manuscrit d’une précieuse collection de manuscrits persans et hindoustanis[2], d’un personnage de Lakhnau[3], nommé Al-i Ahmad[4], et copié en 1211 (1796-97).


Le catalogue en caractères persans et celui en caractères dévanagaris de la Société asiatique du Bengale méritent aussi d’être cités, car ils fournissent des renseignements précieux qu’on ne trouve pas ailleurs.

  1. Gutschan-i bé-khâr. (cité par Sprenger), etc.
  2. Un exemplaire de ce catalogue m’avait été obligeamment prêté par le professeur D. Forbes, à qui il appartenait, et qui en a fait don ensuite à la Société royale asiatique. Un autre exemplaire faisait partie des manuscrits de sir Gor. Ouseley ; il a été copié, ainsi que me l’a fait savoir mon ami M. N. Bland, par un habitant de Bârhara en 1211 (1796-97) comme l’autre copie.
  3. Telle est du moins l’opinion de M. D. Forbes.
  4. Cette expression qui est peu usitée, est synonyme de Ahmaîdi.