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Rien ne s’oppose donc à la modification de l’état de choses actuel dans la limite des crédits que le budget local peut permettre de consacrer au service de l’enseignement.

Dans ma dépêche du 28 février dernier, portant envoi d’un projet de réorganisation des Églises thahitiennes, j’ai appelé votre attention sur la nécessité, indiquée dans ce travail, de remanier le budget de l’instruction publique de telle sorte que la répartition des ressources locales fût faite, autant que possible, au prorata du nombre des élèves qui appartiennent à chaque religion (?)[1].

Ces vues impliquent nécessairement l’OPPORTUNITÉ de diriger l’instruction conformément aux idées religieuses de la majorité de la population de la colonie. Cette manière d’agir me semble d’ailleurs la plus conforme aux intérêts de notre politique et semble tout particulièrement indiquée par la préoccupation du Conseil d’administration dont vous me faites part.

Je recevrai, avec intérêt, les communications que vous m’adresserez au sujet de cette importante question.

Recevez, etc.

Le Vice-Amiral,
Ministre de la Marine et des Colonies,
Signé : JAURÉGUIBERRY.




ANNEXE N° 2


CONSEIL COLONIAL, SÉANCE nu 17 OCTOBRE 1883.
Recueil des procès verbaux, p. 200.

« Monsieur le Directeur de l’Intérieur… C’est qu’à côté de cette question de l’instruction publique,

  1. Voir la statistique relative à l’école des Frères.