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HISTOIRE

la guerre. Les Français ne bougeaient pas, Après beaucoup de délais le général Wolfe, ne voyant point d’autre alternative que d’attaquer le général Montcalm par son flanc gauche dans la position qu’il s’était choisie, prit la résolution de faire passer le gros de son armée de l’île d’Orléans à l’Ange-Gardien, et de chercher des gués pour franchir la rivière Montmorency. Mais Montcalm avait déjà fait reconnaître et fortifier ceux qui existaient. Frustré de ce côté, le général anglais dut tourner son attention ailleurs. Il ordonna à quelques vaisseaux de tâcher de remonter au-dessus de la ville. S’il réussissait et s’il pouvait mettre son armée à terre à l’ouest de Québec, la position du général Montcalm était tournée. La force de cette position consistait toute dans l’impossibilité de ce passage ; si cette impossibilité disparaissait, l’ordre de bataille devait être aussitôt changé. Le 18 juillet les ennemis tentèrent ce passage avec deux vaisseaux de guerre, deux chaloupes armées et deux transports, et malgré les boulets de la


    tades et du maréchal Richelieu en Allemagne par opposition à celle du général Wolfe en Canada, ajoute avec naïveté : " But (said the late general Wolfe) Britons breathe higher sentiments of humanity and listen to the merciful dictates of the Christian Religion, which was verified in the brave soldiers whom he led on to conquest by their shewing more of the true christian spirit than the subjects of His Most Christian Majesty can pretend to. ”