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Page:Garnier - Les tragedies de Robert Garnier - 1605.djvu/50

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PORCIE.

Que l’horreur effroy, que le fang

larage. Nous tuafres Cefar pour n’auoir point de Rois, Mas au meurtre de luy nous en auons fait trois : Et crains que fi ceux là fon desfaits par les nostres, Qu’en beaucoup plus grand nobre il en renaisse d’auCar c’eft rne viaye Hydre en teftes fojonnant. (tres Qui plus on en abat plus en vareprenant : Il faudroit vn Hercule à la ponnor dejtruire, Si les forces pouuogent d’vn Hercule y fuffire.. No. Madame niyez. peur,.ant que Brute fers "Iamaus en la Cité Tyran ne regnera. Cefte race de Brute a premiere bannie De nos juperbes Rois la dure tyramie : Et anaguere encor’fur toutes eu cet heur De mettre en liberté fon pays feruiteur. Elle mefme pourra, fi quelque autre s’efforce D’opprimer de rechef la liberté par force, Demonftrer que fon fang n’eft point encouardi : Ains qu’autant que iamais magnanime hardi, Le confacre au falut de fachere patrie. Por. Non au fien, cariadis elle y laifa la vie. No Quimeurt pour le pays vit eternellement. P. Qui meurt pour des ingrats, meurt inutilement N. De ceux iamais l’oubli n’ombragera la cendre, Qui pour le ciel natal voudront leur vie efpandre. Por, De ceux iamais les es ne feront honorez >>

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"" Qu’on a viuans encor ennemis declarez. No. La volonté du peuple eft maintenant forcee. Por. La querelle de Brute eft ore delaisee… No. Les Dieux la maintiendront, Por. Les Dieux meuz, à courrouse

Tour nos impietez n’ont plus fonci de nous, (fice. N.Toufiours propice aux bans eft des Dieux lain. » Po. On leur voit bien fondent fauorifer le vice.s 32

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