Page:Garnir - Le Commandant Gardedieu, 1930.djvu/177

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Le 11 février… — Nous avons à Mons des personnalités qui, de même que le bourgeois gentilhomme faisait de la prose sans s’en douter, ont fait du folklore avant de connaître le mot : tel notre secrétaire communal Gaston Talaupe, déjà souvent cité dans ce journal.

Talaupe a fixé ne varietur, dès 1914, le cérémonial et le protocole des fêtes populaires de la ducasse. Documenté par les écrits du vieux Batisse Moreau, il a publié, en une brochure définitive, devenue tout de suite rarissime : « La Vrée réegue du Combat dit Lumeçon ». Les détails de l’habillement des chinchins, des hommes sauvages, des diables, des pompiers, l’équipement de St-Georges et le harnachement de son cheval, la marche et la composition du cortège qui quitte les St-Germain pour descendre sur la place par la rue des Clercs, lorsque le Car d’Or, enlevé par ses quatres chevaux pommelés, a remonté la rampe Ste-Waudru et qu’on l’a rentré, pour un an, dans l’église, aux sons du