Page:Garros - De la diète au point de vue thérapeutique.djvu/33

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pourquoi dans les maladies chroniques, accompagnées de collections albumino-séreuses comme la pleurite, l’arachnoïdite chroniques ; ou de sécrétions séreuses ou purulentes telles que la gale, la morve, le farcin, les eaux-aux-jambes, les maux de garrot, etc., la diète doit être proscrite et remplacée par une alimentation abondante très-nutritive.

Altérations du sang. — Dans toutes les maladies à forme dynamique, la diète est contre-indiquée. Il est urgent, en pareil cas, de fournir au sang, profondément altéré dans ses parties constituantes les plus essentielles, les matériaux de sa reconstitution au moyen d’un régime alimentaire bien réglé dans ce but. Aussi devra-t-on prescrire en pareille circonstance, des aliments très-toniques et fortement reconstituants. Mais lorsque l’état anémique coïncide avec une lésion locale du tube digestif, la conduite à suivre se complique et le praticien, se trouve alors en face d’une véritable difficulté, vu que l’état général indique une médication tonique, tandis que la lésion locale la contre-indique et réclame une diète sévère. Ce qu’il y a de mieux à faire alors, c’est de faire disparaître au plus tôt, la contre-indication de la diète en attaquant énergiquement la lésion locale ; car toujours l’état général est beaucoup plus grave que l’organopathie. Les altérations du sang, les inflammations chroniques,