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DEUXIÈME PARTIE



DES MOYENS HYGIÉNIQUES en PARTICULIER

Après l’étude de la diète et de ses effets thérapeutiques, il est indispensable, de dire un mot des modifications hygiéniques ; car, en effet, il existe entre l’un et l’autre de ces moyens curatifs, un lien qui les unit d’une façon si intime, que la proscription de l’un d’eux ne peut donner de bons effets sans le secours de l’autre, qui devient en quelque sorte, comme le complément du régime diététique. Les modifications hygiéniques sont, en effet, indispensables aux animaux malades, bien plus même qu’à ceux qui sont en santé, vu que ceux-ci s’en affranchissent parfois, tandis que ceux-là ne le font jamais impunément.

Aération. — L’aération des locaux destinés aux animaux malades, est l’un des principaux moyens auxquels le vétérinaire doit tout d’abord avoir recours ; car on comprend facilement que si un air pur, d’une température uniforme, concourt à maintenir la santé, à plus forte raison exercera-t-il une heureuse influence sur les animaux malades.