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RECHERCHES
car il n’a pas été démontré qu’il en existe de tels sous l’une ou
l’autre forme.
I. Soit ce nombre premier de la forme et , alors
on aura (no 137), d’où . Soit donc . Il y aura encore quatre cas à distinguer :
1o . Quand n’est divisible ni par , ni par . Soit
, en prenant les signes de telle manière que soit
positif. Alors on aura premier avec et : pour le signe
supérieur, il sera de la forme ; pour le signe inférieur,
de la forme . Désignons, pour abréger, par le
nombre de facteurs premiers de , dont est non-résidu ;
comme on a évidemment , il s’ensuit ; donc
sera un nombre pair (prop. 1, 3, no 133), c’est-à-dire
ou , ou ; donc sera résidu des deux nombres et ,
ou ne le sera d’aucun des deux ; mais la première supposition
est inadmissible, puisque est résidu de et que (hyp.),
d’où il résulte . Donc est non-résidu des deux nombres
et mais puisque , on aura .
2o . Quand est divisible par et non par . Soit et
, le signe étant pris de manière à ce que soit positif.
On aura et premier avec , et , pour le signe supérieur
de la forme , et pour le signe inférieur de la forme . En
multipliant tantôt par et tantôt par l’équation ,
on en tire sans peine
....(α)
—— ....(β)
—— ....(γ).
De (α) il suit que , et partant (prop. 1 et 3, no 133) pair, c’est-à-dire que sera résidu ou non-résidu de
et de . Dans le dernier cas, il suit de (β) que et
comme par hypothèse , on aura ; donc, par le
théorème fondamental qui a lieu pour les nombres et moindres
que , . De là et de ce que on tire, au moyen
de (γ), . Dans le premier cas, de (β) on tire ,
d’où , ; de là enfin et de on déduit, au moyen
de (γ), .
3o . Quand est divisible par et non par , la démonstra-
tion