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ARITHMÉTIQUES.
quantités sont de signes différens à ou , tombe
entre et ; mais alors les deux quantités et seront aussi de
signes contraires à , et tombera entre et . Or comme
on a , il en résulte , qui tombe
parconséquent entre et . Ainsi la première partie du théorème est démontrée pour le second cas, en supposant que l’on
n’ait ni , ni . De la même manière, quand aucun
des nombres , , , n’est , et que et sont de même
signe que ou , tombe entre et , et partant
entre et ; d’ailleurs , donc tombe entre
et ,
qui sont de même signe que . Ainsi la seconde partie
du théorème est démontrée pour le premier cas, en supposant
que l’on n’ait ni , ni .
Il ne reste donc plus qu’à faire voir la vérité de la première
partie pour le second cas, même en supposant ou ,
et celle de la seconde partie pour le premier cas, même en supposant ou ; mais tous ces cas sont impossibles. Supposons en effet, pour la première partie du théorème, qu’on
n’ait ni , ni , que et soient tous deux de
signe contraire à , et qu’on ait en premier lieu . Alors
l’équation donne et ; donc l’équation (1) devient ; ainsi et et partant et
sont de signes contraires, ce qui rend ;
donc dans l’équation (4), il faut nécessairement prendre le signe
inférieur, car en prenant le signe supérieur, il s’ensuivrait que
aurait le même signe que , et l’on a alors (puisque, par la définition de la forme réduite, . Or
ne peut être plus grand que , puisque et que n’est