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ARITHMÉTIQUES.

que nous sommes forcés de supprimer ; cependant nous ne pouvons passer sous silence le suivant, qui est remarquable par son élégance. Nous avons fait voir que pour un déterminant positif , qui est un nombre premier de la forme , il n’y avait qu’une classe ambiguë proprement primitive ; ainsi toutes les formes ambiguës proprement primitives de ce déterminant, sont proprement équivalentes entre elles. Si donc est le nombre entier immédiatement au-dessous de et que l’on fasse , les formes , seront proprement équivalentes ; et partant, comme elles sont évidemment toutes les deux réduites, l’une sera contenue dans la période de l’autre. En attribuant à la première l’indice dans sa période, celui de la seconde sera nécessairement impair, puisque leurs termes extrêmes sont de différens signes ; supposons-le . On voit facilement que si les formes dont les indices sont , , , etc., sont respectivement


celles dont les indices sont , , , , etc., seront


Il suit de là que si la forme dont l’indice est , est , la même sera  ; donc et  ; donc tout nombre de la forme est decomposable en deux quarrés, proposition que nous avons déjà démontrée (no 182), mais par des principes tout-à-fait différens. Et nous pouvons parvenir à cette décomposition d’une manière uniforme, en développant la période de la forme réduite dont le premier terme est , et dont le déterminant est le nombre à partager, jusqu’à ce que nous trouvions une forme dont les deux termes extrêmes soient égaux et désigné contraire. Ainsi, par exemple, pour , on a

, , ,
, , ,


d’où . Au reste, il est clair que la forme devant être proprement primitive, sera nécessairement impair, et partant, pair. Comme pour un déterminant