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ARITHMÉTIQUES.
2o. Mais si l’on fait , , , , , on
aura , et la substitution adjointe à deviendra
par laquelle se change en . On a ainsi
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,
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,
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,
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,
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;
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,
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,
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,
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d’où il suit que la forme binaire dont le déterminant est , se change par la substitution , , , , en la
forme de déterminant ; et à cause de l’équation
, ou de , ces deux formes sont équivalentes. Ainsi, à moins que la forme ne soit déjà
la plus simple de sa classe, les coefficiens , , , pourront être déterminés de manière que soit plus simple ; et même cette réduction peut se faire de manière que , sans égard au signe, ne soit pas plus grand que ; ensorte que l’on
réduit la forme à une autre qui a le même premier coefficient, mais dans la forme adjointe de laquelle le troisième coefficient est moindre, s’il y a lieu, que celui de la forme adjointe à . C’est en cela que consiste la seconde réduction.
3o. Si donc est une forme ternaire à laquelle aucune de ces deux réductions ne soit applicable, c’est-à-dire, qui ne puisse par aucune se changer en une plus simple, on aura alors nécessairement ou , et ou , sans avoir égard au signe. Donc sera ou , et partant, ou ,
et ou ; donc ou , et ou ,
et parconséquent ou . Ainsi, quand et surpassent ces limites, nécessairement l’une ou l’autre des réductions précédentes peut être appliquée à la forme . Au reste, il ne faut pas renverser cette conclusion, puisqu’il arrive souvent qu’une forme ternaire dont le premier et le troisième coefficient sont au-dessous de ces limites, peut néanmoins être rendue plus simple par l’une ou l’autre de ces réductions.
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