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LIVRE II, SECTION I.
tion par des méthodes toujours sûres et promptes que je crois devoir
expliquer ici avant d’aller plus loin.
Si pour et on a pris les véritables valeurs elles-mêmes, on
satisfera immédiatement d’une manière exacte aux équations
si au contraire, à la place de et on substitue des valeurs différentes des véritables, les valeurs de et qui s’en déduiront seront différentes de zéro. Mais, plus et approcheront près
des véritables valeurs, plus les valeurs de devront aussi être
moindres ; et lorsque leurs différences avec les valeurs exactes
seront très-petites, on pourra supposer que les variations des valeurs de et sont à peu près proportionnelles aux variations
de si ne change pas, ou aux variations de si ne change pas.
C’est pourquoi, si les valeurs de et sont respectivement désignées
par les valeurs de et correspondant à l’hypothèse
se présenteront sous la forme
dans lesquelles les coefficients peuvent être considérés
comme constants, tant que et restent très-petits. De là on conclut,
que si pour trois systèmes de valeurs de et peu différentes des
véritables, les valeurs correspondantes de et ont été déterminées,
les vraies valeurs de et pourront s’en déduire, en tant qu’il soit
réellement permis d’admettre l’hypothèse ci-dessus.
Admettons que
pour |
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on ait |
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et nous aurons
De là on a, et étant éliminés,
ou, sous une forme plus commode pour le calcul,