l’autre ; mais nous avons préféré la nôtre, afin que nous puissions négliger la distinction entre le mouvement direct et le mouvement rétrograde et employer toujours pour l’un et l’autre cas les mêmes formules, lorsque la définition habituelle exige souvent de doubles principes.
Le procédé le plus simple pour déterminer, relativement à l’écliptique, la position d’un point quelconque sur la sphère céleste, s’obtient par sa distance à l’écliptique (latitude), et la distance au point vernal du point de rencontre de l’arc perpendiculaire abaissé du point considéré sur l’écliptique (longitude). La latitude comptée de part et d’autre de l’écliptique jusqu’à 90°, est regardée comme positive dans la région boréale et comme négative dans la région australe.
Soient la longitude et la latitude qui correspondent au lieu héliocentrique du corps céleste, c’est-à-dire à la projection sur la sphère céleste de la droite menée du Soleil à l’astre ; soient ensuite la distance du lieu héliocentrique au nœud ascendant (on la nomme l’argument de la latitude), l’inclinaison de l’orbite, la longitude du nœud ascendant ; il existera entre les quantités qui seront des éléments d’un triangle sphérique rectangle, les relations suivantes que l’on trouve facilement sans aucune restriction :
I. | ||
II. | ||
III. | ||
IV. |
Quand et sont les quantités données, s’en déduisent à l’aide de l’équation I, et ensuite au moyen des équations II ou III, si toutefois n’approche pas trop près de ±90° ; on peut, si cela convient, employer la formule IV à confirmer l’exactitude du calcul. Les formules I et IV montrent en outre que et sont toujours compris dans le même quadrant, toutes les fois que est compris entre 0° et 90° ; au contraire, et appartiennent au même quadrant quand est compris entre 90° et 180° ou, selon l’usage ordinaire, toutes les fois que le mouvement est rétrograde : de là l’ambiguïté qui existe dans la détermination de par la tangente, d’après la formule I, est promptement levée.