63
RELATIONS CONCERNANT UNE SEULE POSITION DANS L’ESPACE.
Les formules suivantes se déduisent facilement en combinant les
premières :
V. |
|
|
VI. |
|
|
VII. |
|
|
VIII. |
|
|
IX. |
|
|
X. |
|
.
|
L’angle , toutes les fois que est plus petit que 90°, ou
toutes les fois que dépasse 90° est, d’après l’usage ordinaire, appelé la réduction à l’écliptique ; il est en effet, la différence
entre la longitude héliocentrique et la longitude dans l’orbite qui
est selon cet usage (d’après le nôtre ). Toutes les fois
que l’inclinaison est petite ou peu différente de 180°, cette réduction
peut être considérée comme une quantité du second ordre, et dans
ce cas il sera certainement préférable de calculer d’abord par la
formule III, et ensuite par VII ou X ; de cette manière il sera permis
d’atteindre une précision plus grande que par la formule I.
Si l’on abaisse une perpendiculaire de la position du corps céleste
dans l’espace sur le plan de l’écliptique, la distance du point d’intersection au Soleil est appelée la distance raccourcie. En la désignant
par le rayon vecteur aussi par , nous aurons
XI.
|
|
|
51
Comme exemple, nous continuerons plus avant, le calcul commencé
dans les articles 13 et 14, dont la planète Junon nous avait fourni les
nombres.
Nous avons trouvé ci-dessus l’anomalie vraie , le
logarithme du rayon vecteur soient maintenant,
, la distance du périhélie au nœud ,