Page:Gautier - Khou-n-Atonou (Fragments d'un papyrus), 1898.djvu/199

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ZIN-GOU


C’est le soir ; le palais impérial s’endort : les gardes veillent ; tout est tranquille.

Invisible, cependant, un homme a franchi les murailles, se glisse par les cours et les jardins, et voilà que, brusquement, il pénètre chez l’Impératrice, endormie déjà.

Dans la chambre, parfumée comme un temple, les lampes brûlent, voilées de soie. L’homme s’avance sans hésiter ; sous