Page:Gautier - Khou-n-Atonou (Fragments d'un papyrus), 1898.djvu/269

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
257
TOKIO

et, par la ferveur de sa compassion, délivra les damnés et fit pleuvoir sur eux une pluie de fleurs.

Des lanternes de pierre, d’une forme très particulière, précèdent le portique monumental qui donne accès dans l’enceinte du temple. On passe, pour le franchir, sous une gigantesque lanterne ronde, ornée de caractères chinois, qui pend entre deux lanternes cylindriques.

À droite et à gauche, sous le portique, se dressent les Deux Rois gardiens de la porte, deux colosses qui font des gestes menaçants et dont les faces rouges roulent des yeux blancs et grimacent, très haut, derrière des stores en filigrane. Ils ne sont pas aussi méchants qu’ils en ont l’air ; ce sont de très braves génies, qui n’en veulent qu’aux pécheurs se complaisant dans