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TOKIO

comme des cheveux et que l’on appelle « duvet de grue ».

Tous les tableaux exposés là sont curieux et charmants, exécutés par de véritables artistes, et ils font connaître beaucoup de jolis détails de la grande vie japonaise d’autrefois. Ils mériteraient tous d’être décrits.

Mais il y a encore des choses dignes d’être vues sur le territoire d’Asakusa, entre autres les jardins et les pépinières, entretenus par d’habiles horticulteurs. Toutes sortes d’arbres nains apparaissent là, obtenus par on ne sait quel procédé : des cèdres qui tiennent dans des potiches, des sapins de poupée, de mignons pêchers, des bambous fins comme des aiguilles à tricoter ; puis des tapis d’herbes légères pareilles à des plumes vertes, des