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NOTES ET VARIANTES, VERS 2003-2023

Vers 2003.Olivier. O. V. la note du vers 1500. ═ Vos. O.

Vers 2004.Vos. O. ═ Veied. O. V. la note du vers 2. ═ Damne Deu. O. Pour le cas sujet, il faut Damnes Deus.

Vers 2005.Vos. O. ═ Car. O. V. la note du vers 275.

Vers 2006.Mal n’est pas conforme à l’assonance. Lire peut-être Jo n’en ai de mal rien (Mu., page 134) ; ou, mieux encore : Ne sui mie naffrez.

Vers 2008.L’un. O. Pour le cas sujet, il faut l’uns.

Vers 2009.Desevered. O. V. la note du vers 2. — Desevred. Mu. V. la note du vers 38.

Vers 2010.Oliver. O. V. la note du vers 1500. ═ Mort. O. Pour le cas sujet, morz. ═ Angoisset. O. Pour l’assonance, anguisset, qui, d’ailleurs, se trouve au vers 3634. (Cf. anguissables.)

Vers 2011.Ansdous les oilz. O. Pour le cas sujet, il faut ambdui li oil.

Vers 2012.A l’ tere. O. Erreur évidente. ═ Sor son escu se gist vers Orient. L.

Vers 2013.Ciel. O. V. les notes des vers 545 et 1500.

Vers 2017.Karlun. O.

Vers 2018.Sur tuz. O. Lyon nous donne la vraie leçon : De sor toz homes son compaignon Rolant.

Vers 2019.Le helme. O. Pour le cas sujet, il faut li helmes.

Vers 2022. — Lire ber. O.

Vers 2023.Plus a été ajouté en marge. ═ Les Remaniements de Paris et de Lyon nous offrent dans cette laisse un incident qui n’était évidemment pas dans le texte primitif. Il s’agit de la communion symbolique d’Olivier qui lui est administrée par Roland : IIII poiz a pris de l’erbe verdoiant. — Li ange Dieu i descendent à tant ; — L’arme de lui enportent en chantant. (Lyon.) Nous avons parlé ailleurs de ce singulier sacrement, que l’on peut rapprocher de ces confessions faites à un laïque, dont nous avons aussi plus d’un exemple dans nos Chansons de geste. C’est la communion eucharistique reçue par les chevaliers sous l’espèce de l’herbe ou de la verdure. À défaut de prêtres, à défaut d’hosties consacrées, les chevaliers se communient avec des feuilles d’arbre, avec des brins d’herbe. Élie de Saint-Gilles rencontre un chevalier mourant. Plein de charité, il s’élance vers lui : Entre ses bras le prist, — Prist une fuelle d’erbe, à la bouce li mist. — Dieu le fait aconoistre et ses peciés gehir. — L’anme part. (B. N. Lav. 80, f° 77.) Dans Raoul de Cambrai, Savari communie Bernier après l’avoir confessé : Trois fuelles d’arbre maintenant li rompi : — Il les receut per corpus Domini. (Éd. Leglay, p. 327.) Et, dans le même poëme, on voit avant la bataille tous les chevaliers de l’armée se donner la communion sous