Page:Gautier - La Comédie de la mort.djvu/74

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Laissez Leviathan souffler par ses narines,
Laissez le poids des mers au fond de vos poitrines
Presser votre poumon.
Fouillez les noirs écueils qu’on n’a pu reconnaître,
Et dans son coffre d’or vous trouverez peut-être
L’anneau de Salomon !


VIII.


 
Ainsi parla don Juan, et sous la froide voûte,
Las, mais voulant aller jusqu’au bout de la route,
Je repris mon chemin.
Enfin je débouchai dans une plaine morne
Qu’un ciel en feu fermait à l’horizon sans borne,
D’un cercle de carmin.